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Deux types d'intelligence visuelle

Selon Kozhevnikov (2010), il paraît clair qu’il existe deux formes ou composantes d’intelligence distincte, une intelligence visuelle qui s’attache à traiter l’information selon les apparences, les propriétés de l’objet, la texture, la couleur, la taille et une intelligence spatiale plus centrée sur la position et les relations de l’objet dans l’espace, capable de manipuler en pensée l’objet dans son environnement. La manière de produire, d’inspecter, de transformer et de manipuler des images différerait sensiblement selon les individus et selon leur forme d’intelligence. Et il ne serait pas possible d’expliquer ces variations qualitatives par un niveau d’intelligence générale ou facteur G. Selon Kozhevnikov, l’intelligence visuelle de l’objet ou la capacité de traiter toutes les propriétés picturales concrètes d’un objet a été longtemps négligée, alors qu’elle constitue bien une dimension particulière de l’intelligence visuelle. A l’inverse, la composante visuo-spatiale a é

L'autisme,un style cognitif particulier?

  Parmi les causes explicatives de l’autisme, la plus entendue est l’existence d’un déficit de la théorie de l’esprit ( Frith, Leslie et Baron-Cohen 1995) ,   mis en avant par les expériences dites de fausses croyances. Mais ces dernières années, plusieurs chercheurs ont émis l’hypothèse que l’autisme serait davantage lié à un trouble de la cohérence centrale. On trouve également une tendance croissante à désigner l’autisme comme un style cognitif particulier, avec des particularités dans le fonctionnement de la théorie de l’esprit, des fonctions exécutives, de la cohérence centrale, de la reconnaissance des émotions chez soi comme autrui et du traitement perceptif de bas-niveau. L’autisme ne serait pas tant un trouble en soi qu’un mode particulier de traitement de l’information, affectant à tous les niveaux les représentations mentales (Happé, 1999). Ce point de vue serait justifié par l’insuffisance des théories explicatives de l’autisme et l’absence d’une vision scientifiqu

10 principes pour mieux enseigner

•T oujours donner des exemples • Faire la chasse à ce que les anglo-saxons nomment les mi-conceptions • Entraîner à la catégorisation • Bannir les exercices par essai erreur • En mathématiques, travailler sur des problèmes déjà résolus • En compréhension de texte, travailler la production d'inférences • Travailler la compréhension a partir de différents supports, texte, image, animation • Travailler  la lecture (observation, déduction) de l'image • Porter une attention particulière aux modes de présentation du matériel pédagogique et favoriser le numérique • Éviter toute situation de surcharge cognitive